11. Votre réseau local est relié à votre FAI par un modem ADSL, à quelles couches OSI correspondent les différents matériels ou protocoles ?

12. Vous disposez d’un accès ADSL à 1024 kbit/s et vous devez transférez un fichier de 300 MO.
a) Calculez, en première approximation le temps moyen mis pour transférer ce fichier.
t₁ = 300x2²⁰x8 / 1024x10³ ≈ 2458 s ≈ 40 mn 58s
b) Le fichier est en fait découpé en blocs de 1460 octets. Pour chaque protocole sont ajoutés des en-têtes : 20 octets pour TCP, 20 octets pour IP et 30 pour les différents protocoles de niveau liaison présents sur ADSL. Calculez le temps effectif de transfert du ficher.
Nombre de blocs : 300x2²⁰/1460 = 215 461
Pour chaque bloc, il faut rajouter 20+20+30=70 octets d’en-têtes
t₂ = 215 461 x (1460 +70)x8 / 1024x10³ ≈ 2575 s ≈ 42 mn 55s
c) Compte tenu de l’heure et du nombre de clients connectés simultanément, les connexions de votre FAI sont saturées. Que devient le temps de transfert du fichier ?
Le temps peut être significativement allongé…
d) A quel niveau OSI correspond le débit annoncé par les FAI ? Qu’en concluez-vous ?
Il s’agit du débit sur la ligne, donc au niveau physique. Le débit utilisateur obtenu au niveau de l’application, pour un transfert de fichier par exemple, peut être légèrement inférieur si le réseau est parfait et que l’on ne tient compte que de la surcharge due aux en-têtes ou beaucoup plus faible si le réseau est encombré…

13. Quels sont les différents éléments d’un URL ? Quel est l’intérêt d’utiliser «:// » ? Le « www » est-il indispensable pour un serveur web ??
protocole://nom de machine.nom de domaine[:numero de port][/chemin][/document]
ex : http://www.univ-mlv.fr:8080/repertoire1/fichier2
:// est un séparateur entre le protocole et l’adresse.
Non, le www n’est pas indispensable, si le protocole est http, il s’agit forcément d’un serveur web. Donc on peut avoir un serveur web à l’adresse http://toto.univ-mlv.fr. S’il était indispensable, il serait de plus difficile de référencer deux serveurs dans le même domaine.

14. Quelle méthode HTTP est utilisée pour :
a) Demander un document texte via le web ?
La méthode GET permet de récupérer le contenu identifié par l’URL ; il peut s’agir d’un document html, mais aussi d’une page générée dynamiquement par un processus sur le serveur.
Par exemple l’URL www.google.fr sur un navigateur donne au niveau du protocole HTTP :
Hypertext Transfer Protocol
    GET / HTTP/1.1\r\n
        Request Method: GET
        Request URI: /
        Request Version: HTTP/1.1
    …
    Host: www.google.fr\r\n

b) Lancer une recherche sur un moteur de recherche ?
C’est encore la méthode GET avec en plus le champ « Request URL » correspondant à la recherche. Par exemple une recherche de « Université de Marne la vallée » sur Google :
Hypertext Transfer Protocol
    GET /search?hl=fr&q=universit%C3%A9+de+Marne+la+vall%C3%A9e&btnG=Recherche+Google&meta= HTTP/1.1\r\n
        Request Method: GET
        Request URI: /search?hl=fr&q=universit%C3%A9+de+Marne+la+vall%C3%A9e&btnG=Recherche+Google&meta=
        Request Version: HTTP/1.1
    …
    Host: www.google.fr\r\n

c) Vérifier l’existence d’un document ?
La méthode HEAD permet de demander  des renseignements sur la ressource. Cette méthode sert à tester par exemple, la validité des liens sans télécharger le corps du document ; seul l’entête http correspondant à la requête est retourné. C’est la méthode utilisée par les outils de gestion de signets pour mettre à jour une liste de signets.

d) S’enregistrer sur un site via un formulaire pour recevoir une lettre périodique d’information ?
La méthode POST permet de demander au serveur de réaliser une action dont le résultat ne pourrait pas être stocké sous un nom d’URL. Par exemple :

• annoter une ressource existante ;
• poster un message dans les forums ou les listes de discussion ;
• envoyer les données correspondant à une réponse à un formulaire en ligne ;
• ajouter des informations dans une base de données.

L’utilisation de POST permet de masquer les informations transmises (car non visibles dans l’URL) et est obligatoire pour des informations longues (dont la taille serait supérieure à celle de la longueur maximale d’une URL).