1. Pourquoi est-il nécessaire que sur Internet, toutes les machines utilisent les mêmes protocoles de routage et de transport TCP/IP ?
D’une manière générale, pour que 2 systèmes puissent communiquer, il faut qu’ils utilisent les mêmes protocoles. De plus, le réseau Internet a été défini au départ sur le modèle TCP/IP.

2. De quel type d’équipements est composé majoritairement le cœur d’Internet ?
Le cœur d’Internet est composé majoritairement d’équipements d’interconnexion (routeurs, commutateurs, passerelles…).

3. Quelles sont les différences entre un service en mode connecté et un service sans connexion ? Donnez des exemples.
Dans le mode connecté, la connexion doit être établie avant le transfert des données. Ex : Le téléphone.
Un service sans connexion est un service pour lequel les données sont transmises directement, sans s’assurer au préalable que le correspondant est présent, donc sans garanties d’arrivée. Ex : la poste.

4. Pourquoi, selon vous dit-on, du réseau Internet que c’est un réseau « Best Effort » ? Pourquoi a-t-il été conçu sur ce modèle contrairement aux réseaux de télécommunication ?
De base, Internet ne garantit pas de délai maximum, de débit minimum ou de taux de perte. Il n’y a pas de garantie de qualité de service, Internet fait au mieux.
Historiquement, l’interconnexion de réseaux locaux devait permettre l’échange simple de messages et de fichiers, sans nécessité de garanties. Les applications récentes comme la VOD requièrent de la qualité, notamment en termes de temps garantis. Les réseaux de télécommunication ont été conçus dès le départ pour assurer des taux de rejet d’appel très faibles, donc avec une infrastructure et des protocoles très fiables.

5. A quoi correspond la boucle locale ? Pourquoi son remplacement est-il stratégique ?
La boucle locale est la partie de la ligne téléphonique (paires de cuivre) allant du répartiteur de l'opérateur téléphonique jusqu'à la prise téléphonique de l'abonné. Physiquement, il s'agit de tous les câbles urbains que l'on peut voir dans les rues, des câbles souterrains et même de la paire de fils arrivant chez l'usager.
Son remplacement est stratégique car l’opérateur qui remplacera les équipements actuels en paire de cuivre par de la fibre optique sera rétribué de longues années même si il n’exploite pas lui-même l’accès.

6. Quelles sont les fréquences utilisées par des communications de type voix et ADSL sur le RTC ?
Pourquoi les distances sont-elles un problème pour des transmissions ADSL et pas pour la voix ?
La bande passante du RTC, au départ destiné uniquement à la voix, est de 300-3400 Hz. Pour faire passer des hauts débits (1-20 Mbps), ADSL utilise des fréquences beaucoup plus élevées, de l’ordre du MHz avec des techniques de modulation évoluées
Les fréquences élevées sont beaucoup plus sensibles au bruit et aux interférences sur les paires torsadées du RTC.

7. Qu’est qu’un DSLAM ? Quel est son rôle ? Où est-il situé physiquement ?
Le DSLAM (Digital Subscriber Line Acces Multiplexer) est un multiplexeur (appareil assurant une fonction de multiplexage) qui permet d'assurer sur les lignes téléphoniques un service de type DSL (ADSL, ADSL 2+, SDSL, …).
Techniquement, le DSLAM récupère le trafic de données, issu de l'utilisation des technologies DSL (Internet haut débit, télévision par ADSL, VoIP …), transitant sur les lignes téléphoniques qui lui sont raccordées, après que ce trafic a été séparé du trafic de voix issu de la téléphonie classique, grâce à un filtre. Ensuite le DSLAM regroupe le trafic des différentes lignes qui lui sont raccordées ("petits tuyaux") et le redirige vers le réseau de l'opérateur ou du fournisseur d'accès ("gros tuyau") selon le principe du multiplexage temporel où les données sont transportées en IP ou en ATM.
Géographiquement, le DSLAM se situe à la terminaison de la boucle locale, après le répartiteur.
Plus précisément, le NRA (Noeud de Raccordement d'Abonné) vers lesquel aboutissent les lignes téléphoniques des abonnés comprend deux parties :

• une salle dédiée au répartiteur ;
• une salle dite "de dégroupage" ou salle de colocalisation dans laquelle le FAI installe et gère le DSLAM.

8. Quels équipements sont-ils nécessaire pour faire dégrouper sa ligne ? Si la ligne est dégroupée, doit-on continuer à payer un abonnement à France Télécom ?
Les équipements dépendent du service offert par l'opérateur, et non du fait que la ligne soit dégroupée ou non. Par exemple, si une ligne est dégroupée pour un service ADSL, il faut un modem ADSL et un filtre, si la fonction téléphonique est conservée.
Tant que la boucle locale est utilisée, France Télécom est rémunérée pour son entretien. Si la ligne est partiellement dégroupée, cet entretien est payé directement à France Télécom dans le cadre de l’abonnement de base. Si elle est totalement dégroupée, c'est le nouvel opérateur qui rémunère France Télécom pour cet entretien

9. Quelles sont les différentes possibilités pour câbler la boucle locale partiellement en fibre optique ?
FTTC (Fiber To The Curb). La fibre optique est apportée jusqu’à un point de concentration du quartier
FTTN (Fiber To The Node). Le câblage est réalisé jusqu’à un répartiteur dans l’immeuble.
FTTH (Fiber To The Home). La fibre est câblée jusqu’à la porte de l’utilisateur :
FTTT (Fiber To The Terminal). Le câblage est réalisé jusqu’à la prise de l’utilisateur.

10. Quels sont les critères de choix d’un FAI ?

• La bande passante: c'est le débit total que propose le FAI. Cette bande passante se divise par le nombre d'abonnés, ainsi plus le nombre d'abonnés augmente plus celle-ci devient petite (la bande passante allouée à chaque abonné doit être supérieure à sa capacité de transmission afin de lui fournir un service de qualité).
• Le prix: celui-ci dépend du FAI et du type de formule choisie (débit, triple play…).
• Le service technique: c'est une équipe chargée de répondre à vos problèmes techniques (appelé aussi hot-line ou bien service clientèle). Les FAI font généralement payer ce type de service…
  
• Les services annexes  (nombre d’adresses E-mail, espace mis à disposition pour la création d'une page personnelle...).

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