4. Test du routage

• Testez la communication entre les routeurs.
  On vérifie avec des ping que tous les sous-réseaux peuvent être atteints à partir de tous les routeurs. Pour r1 par exemple :
  
  

• Vérifiez à l’aide de la valeur TTL et de la commande tracert que la règle du plus court chemin est respectée.
  Pour r1, le sous-réseau D est atteint en 2 sauts en passant par r6 puis r5 :
  
  
  
  Le sous-réseau C est atteint en 2 sauts en passant par r2 puis r3 :
  
  

• Comment devez-vous reconfigurer les tables si le routeur r2 est saturé ou en panne ?
  Toutes les communications distantes de r1 passent par r6.
  Toutes les communications distantes de r3 passent par r4.
  r4 passe par r3 pour atteindre B et par r5 pour atteindre E, F et A.
  r5 passe par r4 pour atteindre B et C et par r6 pour atteindre F et A, donc pas de modifications.
  r6 passe par r1 pour atteindre A et par r5 pour atteindre D, C et B.
  
  Pour r1, la table de routage doit donc être reconfigurée comme suit :
  
  
  
   Pour r4, la table de routage doit donc être reconfigurée comme suit :
  
  
  
   Les tables de r3et r6 doivent être reconfigurées avec le même type de commande.

• Tester les nouvelles routes en désactivant les 2 interfaces de r2 (ifconfig ethx down).
  Pour r1 par exemple, la nouvelle route pour atteindre le réseau C comporte 3 sauts et passe par r6.
  
  
  
  Pour r4, la nouvelle route pour atteindre le réseau A comporte 2 sauts et passe par r5.
  
  

• La reconfiguration manuelle des tables de routage en cas de défaillance d’un routeur peut vite devenir fastidieuse. Imaginez un protocole de routage qui permettrait de mettre à jour dynamiquement les tables.
  Pour prendre en compte les modifications pouvant intervenir sur un routeur, il suffirait que tous les routeurs voisins à un saut soient alertés et propagent vers leurs propres voisins l’information dans un paquet spécifique. Ce paquet, qui ferait alors partie du protocole de routage, contiendrait des informations sur la nouvelle route à suivre (l’adresse du nouveau routeur à emprunter) et le nombre de sauts.
  On peut également imaginer une diffusion périodique systématique par tous les routeurs des informations contenues dans leurs tables. Chaque routeur recevant ces informations mettrait alors à jour sa propre table. Le protocole RIP (Routing Information Protocol) utilisé sur Internet fonctionne suivant ce principe.